OASIS
SALUT LES ABSENTS !
18 heures, Grand place, nous flânons dans un froid glacial et déambulons dans les envoûtantes ruelles du vieux Lille. 19 heures, nous décidons de pointer le bout de notre nez mais surprise ! personne aux abords du Zénith. Mais dedans...
... Chaud ! à 1 heure du concert, une salle chaude, pleine de beefs, imbibés et prêt au bénédictat de leu.., de nos idoles. Une belle salle dont les tribunes ondulent face à la scène. Un grondement de piétinements monte dans l'arène sous les premières notes de "FUCKIN IN THE BUSHES" dont les initiés savent qu'elles déroulent l'entrée du groupe. Une clameur à l'apparition des stars de Manchester, l'audience chavire sous les premières notes de "TURN UP THE SUN" You really wanna love one another !. La fosse ondule de plaisir et hurle sur les accords de "LYLA". La caisse enchaîne sur le très Rock "CIGARETTE AND ALCOHOL", ça swingue dans les travées. "BEING IDDLE" précède alors le révolutionnaire "LITTLE BY LITTLE". Les vagues de corps éthylés tournoient sous nos yeux et dès lors que le rock symphonique de "A BELL WILL RING" envoûte nos sens, la dimension du concert, croit encore d'une emotion plus vive. Le standart et philosophique "ACQUIESE" blinde nos choeurs qui entonnent les paroles. La poétique "BIRSONG", à la sèche mélodie, appaise nos coeur. Cette fois, le temps de reprendre notre souffle et de recouvrer nos esprits. Peine perdue. La plus belle et plus engeôlante, comme un coup de grâce !. "LIVE FOREVER" assomme nos pauvres âmes et libère nos larmes. Demmerdez vous mais cherchez les paroles sur la toile et vous comprendrez !. William se plante face au public comme il aime si bien le faire. L'émotion peut elle encore grandir en nous ?. Pitié!. "MUCKY FINGERS" casse un peu l'ambiance car un peu baclée la chansonnette. Mais Pouf! Plein dans la gueule! "WONDERWALL", nostalgique et implacable nous fait communier comme dans une grande cathédrale dédié à St Rock. Prions pour toi. Et là!, il nous entend. C'est "ROCK N' ROLL STAR" qui rappelle ce pour quoi nous sommes là. Pour eux, pour le Rock, ce Brit Rock, ce maudit riff de blues de la tendre angleterre. Un bateau pour Manchester. Les pavés glorieux s'enchaînent comme pour "DON'T LOOK BACK IN ANGER".
-2 C° dehors. En l'enceinte, une chaleur corps et âmes qui nous porte jusqu'au bout d'une nuit flamande ou l'on danse sans rien dire. Un soir de rock comme thérapie à notre connerie et celle des autres. Peu peuvent comprendre la jouissance qui m'anime sur le foudroyant "MY GENERATION" des Who revue sans correction par les Gallagher. Une onde vibre en moi en m'étirant les sens sur trente bonnes années. William lance son tambourin en pleine fosse pour un indescriptible mull et un improbable retour.
Le rappel à déjà eu lieu, le concert est fini. N'hésitez pas la prochaine fois, ouvrez vous au rock n' roll